Anémone
Nom commun :
Anémone pulsatille - Coquerelle
Nom scientifique : Pulsatilla vulgaris Mill. Famille : Renonculacées
— Origine du nom ---------------------------------------------------------------
L’origine du nom provient du grec anémos (vent). Les fleurs s’agitent au vent et les arêtes plumeuses en indiquent la direction.
— Description --------------------------------------------------------------------
Plante de 10 à 25 cm à tige herbacée couverte de longs poils et pourvue à quelque distance de la fleur d’un involucre très découpé, violet noir. Feuilles 2 à 3 fois pennées. Fleur en cloche assez grande, penchée en début de floraison, formée de 6 sépales couverts extérieurement de longs poils argentés, d’un grand nombre d’étamines, et de carpelles dont le style s’accroît en une longue aigrette.
— Cycle --------------------------------------------------------------------------
Plante vivace à souche tubéreuse.
Floraison d’avril à mai.
— Habitat -------------------------------------------------------------------------
Plante peu fréquente, se trouve sur les pentes ensoleillées des montagnes granitiques au-dessus de 300 m, dans les prés ou les clairières jusque vers 1000 m. Rare dans le nord et en région méditerranéenne.
— Remarques envoyées par des internautes —
MONNIN MH (mamylaine@wanadoo.fr) : J’ai toujours vu cette fleur dans la Vallée de l’Ouche sur les pelouses calcaires, elle est suivie par tous les Orchis ou Ophrys en quantité significative.
philipon nelly (nelly.philipon@gmail.com) : j\’ai observé la présence d\’anémones pulsatilles en Lorraine, dans les forêts autour de Verdun, dans la meuse, sur des pentes herbeuses à l\’orée de certaines forêts.
— Médecine ----------------------------------------------------------------------
Cette plante était autrefois utilisée pour un usage médicinal.
*Des lavages avec une infusion à faible dose de feuilles fraîches feraient, d’après Tournefort, disparaître les taches de rousseur...
*Seuls les homéopathes utilisent actuellement la plante fraîche, récoltée après la floraison.
Toxicité : A l’état frais, cette espèce est dangereuse, caustique et irritante. L’empoisonnement par cette plante a des symptômes similaires à ceux provoqués par l’aconit napel ou les renoncules : brûlures de la gorge, inflammations violentes du tube digestif, vomissements, vertiges, convulsions du coeur, troubles respiratoires. Aussi appelée Coquelourde : floraison de mars à mai, Pentes herbeuses, parure printanière des sols calcaires. Les pulsatilles étaient utilisées (racines) au 16è siècle contre la peste et les empoisonnements On ne sait rien de l’origine du nom « coquelourde » (sinon que la fleur aurait été sédative de la coqueluche) d’après guide du promeneur dans la nature
fr Faune etFlore Champardennaise ?